4/5
Synopsis
Un ancien geek devenu agent d’élite de la CIA revient chez lui à l’occasion de la réunion des anciens du lycée dont il était à l’époque le souffre-douleur. Se vantant d’être sur une affaire top secrète, il recrute alors pour le seconder le gars le plus anciennement populaire de sa promo désormais comptable désabusé. Ce dernier se retrouve propulsé dans le monde du contre-espionnage où tout finit par le dépasser.
Critique
« Agent presque secrets » démarre sur un flash-back revenant aux années lycée de nos personnages qui pose non-pas les bases de l’intrigue mais celles de la mise en relation entre la victime Bob Stone et la populaire Calvin Joyner. Le fil conducteur de l’action du film est fluide permet une élévation des péripéties crescendo ponctuée d’un humour certe, très simple et pourtant extrêment efficace. En effet, contrairement à toutes ces autres comédies américaines qui usent de facilité en exploitant sexe et vulgarité, le réalisateur Rawson Marshall Thurber se détache sur une combinaison entre action et humour dans une exagération sans limites brillamment dosé. La tenue du personnage de Calvin répond par ailleurs à l’évolution du scénario où il incarne au départ un comptable banal cherchant à être stimulé puis, dans au fur et à mesure des actions, il perd sa cravate, ensuite son pull… Un détail qui montre que le personnage s’adapte malgré lui à l’embuscade dans laquelle il se retrouve. C’est ainsi que la force du long-métrage se construit sur la complémentarité du duo Johnson / Hart, entre un petit black nerveux et un grand nounours costaud. Une grosse surprise inattendue offre de jolies rebondissement sur le final. Aussi, Cinéphilion note la sypathique l’apparition de Melissa McCarthy sur la fin, notamment vu dans le dernier et très réussi S.O.S. Fantômes.
Bilan
Un duo qui match pour une belle combinaison entre comédie et action.
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