3/5
Synopsis
Connus pour leur crête de cheveux fluos et magiques, les Trolls sont des créatures délirantes et joyeuses. Mais leur monde d’arcs-en-ciel et de cupcakes va changé à jamais lorsque leur leader Poppy, accompagnée de Branche et tous ses amis, doit se lancer dans une mission de sauvetage qui l’entraînera loin de leur petit paradis.
Critique
Une communication omniprésente, une attente exceptionnelle, « Les Trolls » est le box-office de ces vacances de la Toussaint. Les deux réalisateurs s’étaient fait connaître grâce à la série Shrek, un carton des années 2000. Face à de telles évolutions technologiques, la 3D offre un jolie film d’animation visuel supporté par un ensemble de couleurs franchement rayonnant. Le spectateur saisi très vite le contexte imaginaire soigneusement pensé et adopte vite les personnages. Peut être trop vite… Ces éléments étant en effet peu exploités, il faut le dire, l’histoire repose sur un conte moderne très simplet sans aucune fluidité au point de se demander si le spectateur n’a pas été pris pour un idiot. Certains me répondront que c’est destiné aux enfants, soit… Mais l’exploitation des personnages pose vite ses limites essayant de combler un vide d’esprit omniprésent par une naïveté ultra-positive frôlant les airs d’une GayPride infantile. Dès lors, « Les Trolls » offre une accessibilité pour les plus petits sans pour autant laisser quelques ouvertures humoristiques et enjouées pour les plus grands.
En revanche, un point très appréciable, l’animation frôle des airs de Disney avec des mises en scènes musicales enjouées et travaillées. Le personnage de Princesse Poppy quant à elle, domine le long-métrage à un tel point qu’il est vite compréhensible que le film n’est qu’un support commercial destiné aux familles au bénéfice de Louane. D’ailleurs, Matt Pokora, qui interprète Branche, ne s’impose malheureusement que sur la fin du métrage.
Bilan
Une très belle forme enrôlée de couleurs et de musiques sans réflexion de fond sur des composantes indispensables.
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