4/5
Synopsis
Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher. Cependant, l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas les uns sur les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités.
Critique
Ce nouveau film de M. Night Shyamalan s’inscrit en toute logique dans la continuité de ses anciennes oeuvres : « Le Village », « Sixième Sens », « Incassables » ou encore « Signes », « SPLIT » s’aligne humblement pour en être d’ores et déjà un classique.
Pas de répit. Aucune mise en place, aucunes secondes accordées afin de comprendre qui est qui que nous sommes déjà dans une action angoissante. Bien écrit, rapide, efficace, le film s’accorde ainsi une introduction de quelques minutes à peine écartant quicquonque d’une perte de temps inutile. Bien joué !
Une espèce d’alternance s’installe rapidement dans l’écriture du scénario : Il y a la narration des trois jeunes filles dont la position centrale de Casey tend à nous rappeler l’oeuvre de J.J. Abrahams de l’année dernière « 10 Cloverfield Lane » avec un huit clos insécuritaire et sans issue. Puis, il y a ce SEUL élément du métrage qui nous relie de temps à autre avec le monde extérieur qu’est le personnage de la Docteure Fletcher qui tente passionément de comprendre ce qu’il cache.
C’est ainsi que l’intrigue se calque sur la filmographie de M. Night Shyamalan avec l’influence d’un thriller dont les barrières entre la réalité et la fantastique se confondent dans la réflexion jusqu’à un final qui se vante plus désireux que méticuleux.
James McAvoy est époustouflant ! Le film en parvient même par moment se reposer uniquement sur son jeu d’acteur. L’enchaînement de personnalités se maîtrise ainsi par des jeux de mimiques, de langages et même des tenues vestimentaires différentes. Les adaptations physiques et linguistiques sont impressionnantes, glaçantes, angoissantes et croyez-le ou non, parfois amusantes !
Bilan
Ca passe ou ça casse. Quoi qu’il en soit, « SPLIT » demeure déjà un classique du genre très personnel de Shyamalan.
0 commentaires