4/5 !
Synopsis
Fin du XVIIIème siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle prend sa place ignorant que sous le monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction.
Critique
Après les grandes pépites exceptionnelles « Le Livre de la Jungle » & « Peter et Elliott le dragon », Disney relève une nouvelle fois la barre avec « La Belle et à La Bête ». Plus qu’un film, c’est une féérie visuelle et musicale à vivre !
Bien « Peter et Elliott le dragon » ait laissé beaucoup de septiques l’année précédente quant aux modifications du récit, les inconditionnels peuvent être rassurés puisque la magie du conte conserve admirablement ses codes. Transition réussie donc, d’une œuvre culte qui passe de l’animation légendaire à un film grand spectacle dont l’histoire demeure pratiquement inchangée.
« Le Livre de la Jungle » de 2016 était une nouvelle étape vers l’évolution des images de synthèse avec des animaux plus vrais que nature… Ce nouveau Disney va plus loin dans une reconstitution assez bluffante : Lumière, Big Ben, Chip et tous les légendaires objets reprennent vie, parlent et chantent avec un réalisme qui laisse sans mots.
Par ailleurs, La Bête est incontestablement le personnage le plus réussi ! Aussi effroyable qu’attachant, il est encré d’une fine maladresse avec des notes d’humour faisant de lui un antagoniste aussi beau et imposant que Belle.
Aussi, les grandes lignes du conte sont intégralement respectées : De la malédiction à la rose, de Belle à La Bête jusqu’aux chansons incontournables du mythe. Quel plaisir donc de retrouver « C’est la fête », « La Belle et La Bête » ou encore « Transformation » avec des clichés bluffants et magistraux, semblable à nos souvenirs d’enfants.
Emma Watson rayonne. Talent évident du grand écran, elle porte littéralement le film et impose d’une main de fer son nom comme une référence de le cinéma d’aujourd’hui. Car oui, en plus d’être actrice, elle se révèle être une chanteuse d’exception.
Première tentative osée, Disney inclut un engagement social non dissimulé dans la formation d’un couple homosexuel, mais aussi l’intégration de nombreuses personnes de couleurs dans le casting. Des talents surprenants qui apparaissent lors d’un final enchanteur à multiples rebondissements.
Bilan
« La Belle et La Bête » est une romance poétique qui va au-delà des attentes !
[Bande-annonce – « La Belle et la Bête]
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