2,5/5
Synopsis
Une vente d’armes clandestine doit avoir lieu dans un entrepôt abandonné. Tous ceux qui y sont associés se retrouvent face à face : deux irlandais, Justine, l’intermédiaire, et le gang dirigé par Vernon et Ord. Mais la transaction dérape à l’affrontement… Ce sera finalement chacun pour soi.
Critique
A mi-chemin entre « The Nice Guys » et « Machete Kills », « Free Fire » dénote dans un style à part entière entre un talent visuel osé et une histoire sans grands fondements. Ben Weathley rate le coche…
Que chacun soit prévenu de prime abord, « Free Fire » est un huit clos sur un seul et unique environnement spatio-temporel défini selon la durée du film. Le transfert mafieux voué au dérapage s’établit dans une usine en ruine le temps d’une heure et demi, sans aucune intervention extérieure. Quoi que, peut-être une, subtilement inaccessible…
Alors que le contexte théâtrale bénéficie d’une harmonisation esthétique avec des influences seventies, de belles photographies et des personnages haut en couleurs, le récit manque cruellement de contenu. L’enjeu de métrage, au départ positionné sur ce trafic d’armes, va rapidement devenir un enjeu de survie personnelle. Les personnages, tous équipés, tire de partout, l’histoire se perd pour devenir une immense canarderie.
Se voulant humoristiquement trash et délictueux, quelques scènes parviennent à faire rire avec finesse et cynisme. Aussi, Brie Larson (Room, Kong: Skull Island) minorité féminine du métrage, parvient à dominer l’affiche au fur et à mesure que le bain du récit se vide et que les protagonistes s’éliminent.
« Free Fire » est une idée audacieuse dont le concept relève de l’artistique. Fort dommageable que le synopsis n’est pas été un cran plus approfondi… Il en découle un jolie métrage ruisselant de lassitude aussi suicidaire que ses acteurs.
Bilan
La conclusion ? « Free Fire » finit par se tirer une balle dans le pied..
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