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Synopsis
Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes… Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. A 70 ans d’écart, elles se lancent dans une folle aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’histoire, mais aussi la mémoire de leur famille.
Critique
Comme une version enfantine de « L’un dans l’autre » de Bruno Chiche, « L’Aventure des Marguerite » joue au méli-mélo de deux adolescentes entre deux époques. Un conte pour enfant éducatif, dompté de magie, qui plaira surtout aux petites filles.
Débarquée de 1942, l’arrivée de Marguerite en 2019 est une intelligente prise de recul sur notre société. Tel un miroir sur notre époque, sa découverte des ordinateurs, des smartphones et autres trottinettes électrique nous permettent de prendre conscience de l’évolution futuriste dans laquelle nous progressons. Par ailleurs, cette première approche réussie s’accentue par un clin d’œil écologique brillant et plein d’esthétisme, lorsque Marguerite découvre l’existence des éoliennes.
Quant au voyage de Margot dans le passé, en 1942, la démarche se veut plus éducative. Que les plus férus d’histoire se rassurent, les scènes relatives au contexte de guerre et à l’occupation allemande sont lissées et extrêmement simplistes. Le métrage se veut léger et l’idée est d’apporter une première réflexion historique pouvant être bénéfique à l’éveil des plus jeunes.
Deux contextes et deux époques liés par le même scénario, ce sont inévitablement deux têtes d’affiche d’acteurs reconnues qui portent le métrage avec humour et talent : Alice Pol et Clovis Cornillas. L’une en tante complice de sa nièce fan du Général De Gaulle, tandis que l’autre, en père divorcé en pleine difficultés avec sa fille, chacun incarne les stigmates sociaux de l’époque à laquelle il est rattaché.
Même si parfois les ficelles manquent cruellement de finesse dans l’écriture, l’approche reste volontairement frivole. Alors, il est vrai que par exemple, la rencontre physique de Margot avec Hemingway puisse paraître exagérée, or, le métrage reste destiné à un jeune public et la méthode se veut pédagogique.
Bilan
« L’Aventure des Marguerite », un film historico-fantastique familial acceptable où les enfants apprendront en s’amusant, et où les adultes expliqueront en rigolant.
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