5/5 !
Synopsis
Louisa Clark, alias « Lou », vit sans grande ambition. A 26 ans, elle enchaîne les petits boulots afin d’aider ses proches à arrondir les fins de mois. Will Traynor est un jeune, beau et riche banquier, plein d’audace et d’optimisme jusqu’à ce qu’un accident le rende paralysé. Cynique et défaitiste, il a renoncé à tout et est devenu l’ombre de lui-même. Le destin les réunit lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will. Au départ compliquée, leur relation va évoluée. La demoiselle étant bien décidée à lui redonner goût à la vie, les deux jeunes gens s’éprennent peu à peu passionnément l’un pour l’autre. Mais… La force de leur amour pourra-t-elle survivre à un destin qui semble invincible ?
Critique
Sur le papier, le récit laisse penser à une version anglo-saxonne du film « Intouchables » avec Omar Sy. Effectivement, la forme y ressemble beaucoup : Un tétraplégique fortuné et une demoiselle issue d’un milieu défavorisé à la recherche d’un travail embauchée malgré elle. Mais cette pensée nous effleure l’esprit seulement le temps de la mise en place les vingt premières minutes.
La disparité sociale entre Lou et Willy est la forme d’opposition du long-métrage, une figure quasi-momentanément exploitée dans ce type d’histoire où l’objectif est de montrer que l’amour est plus fort que tout.
Les deux personnages sont de vrais perles aussi drôles qu’attachants. Le charme de Lou repose sur son trait vestimentairement folklorique et rigolo qui a tendance à nous rappeler Miss Fine de la série « Une Nounou d’enfer ».
Sincère et sans aucune vulgarité, le film est drôle, charmant et émouvant. Nous pleurons tous des mêmes choses mais on ne perçoit pas le rire de la même façon : C’est ainsi que l’auteur a su doser cette concordance dans une écriture brillante.
Il est à noter que le scénario reste très fidèle au roman de Jojo Moyes, parfois même mot pour mot dans certains dialogues, ce qui n’est pas le cas de tous les long-métrages. La bande originale, dirigée par Craig Amstrong, est excellemment référencée avec des artistes comme Ed Sheeran, X Ambassadors et Imagine Dragons. Rien de tel pour nous transporter !
Aussi, Thea Sharrock fait un léger clin d’oeil à Almodovar pendant le film, très appréciable pour tous les cinéphiles. Sans vous dévoiler l’histoire et sa finalité, la narration conclut sur une magnifique morale dont le dernier mot du film est « vie ».
Bilan
Dès que la lumière s’éteint, notre cœur s’ouvre. Notre sincérité est ébranlée. Nos sentiments sont renversés.
Comme toi, ce film m’a beaucoup ému
J’ai écris une chronique dessus où je partage ton liens.
Merci pour ton avis. Bon week-end.