« Baby Driver » de Edgar Wright

5/5 !


Synopsis

Chauffer pour des braqueurs de banque, Baby a le don de rouler au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal..

Critique

Stylé et rétro, cool et dynamique, trash et tendance, les mots ne manquent pas pour qualifier cette nouvelle folie pop pondue par Edgar Wright, « Baby Driver », incontestablement le meilleur film de sa carrière !

Premier degré d’approche, le personnage éponyme, Baby : Héros méchant de ce délicieux budy movie, son écriture constitue les bases qui entame la définition du métrage.
Jacket vintage, jean Levis et écouteurs Apple, le teenager n’ai pas très bavard, peu importe, il s’impose. Difficile de cautionner tout ce qu’il fait mais le capital affectif étant inévitable, notre moralité divisée ne nous laisse qu’autre choix que de profiter du spectacle.

Entre musiques cultes et voitures en tout genre, le film décape et nous conduit dans des cascades et des violences au rythme de James Brown, Bug Hall et Queen. Zéro répit, le film frise les airs de comédie musicale réussi sans tomber dans les caricatures en s’alliant à un policier défiant les impérieux « Kingsman », « Fight Club » ou encore « Pulp Fiction », si on ne s’en tient qu’à l’échelle visuelle.

Rien n’est laisser au hasard, ni même cette idylle franchement complémentaire dont la caricature en fait un objectif échappatoire pour Baby. L’amourette passagère signe un retour aux sources à la « Grease » dans une union signée par la musique. Un coup de foudre stéréotypé revenant intelligemment aux instincts primitifs du vieux cinéma.

Alors que nous finirions par nous habituer à cette bande-son exceptionnelle et aux fantasmes amoureux de nos tourtereaux, Edgar Wright ose tout et explose le scénario dans un rythme effréné qui n’en finit pas de s’accélérer. Surprenant, choquant, sans vraiment le savoir, la satisfaction l’emporte !
Toujours sur de la musique rétro, la continuité du métrage évolue dans une trashitude maîtrisée, dont la petite piqûre laisse les traces d’inspiration d’un « Free Fire » plus abouti.

Explosif, canon, la révélation de Baby, interprété par Ansel Elgort, s’accompagne d’un casting secondaire ultra-bandant avec un Kevin Spacey toujours savoureux, et une mention particulière délivrée à Jamie Foxx en délinquant provocateur et plus que détestable.

Bilan
Rétro, stylé, innovant, surprenant, osé, canon, entrainant, excitant, bandant… Difficile de ne pas aimer. « Baby Driver » ou le buddy movie qui décapote.

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