3/5

Synopsis

C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette dernoère exige un nouveau contrant avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune.

Critique

Après un premier numéro franchement décevant, la série « Cinquante Nuances » remet le couvert pour une suite qui surfe toujours sur le même fil conducteur mais, il faut l’admettre, qui tient ses promesses.

Si certains avait été déçu du manque d’érotisme dans le premier numéro, ce nouvel opus s’avère moins timide et ose explorer le personnage pervers de Christian Grey avec profondeur. Fini l’étape de la découverte, Anastasia prend goût à ces expériences sexuelles, le tout dans un romantisme de plus en plus caricatural. En effet, les scènes d’amours, de fantasmes et de complicité entre nos deux partenaires frisent les clichés d’un soap adolescent destiné à un public féminin un peu plus évolué avec une bande-originale purement commerciale.

Là où le film parvient à surprendre, c’est dans l’intrigue. Les bases ne changent pas mais le long-métrage prend une toute autre tournure face à l’arrivée de nouveaux personnages en soif de jalousie et de vengeance. Contrairement à ce qu’annonce le synopsis, le demoiselle qui traque Anastasia n’est qu’une des péripéties de l’oeuvre qui permet de découler sur un lot de surprises inattendues surfant sur les prémisses d’un thriller.

Ainsi, « Cinquante Nuances Plus Sombres » répond à une volonté purement capitalistique du cinéma commercial avec un scénario stéréotypé dans une sorte de combat sentimental où l’amour de Christian Grey et Anastasia triomphera envers et contre tous.

Bilan
Plus abouti que le premier, « Cinquante Nuances Plus Sombres » prépare quand même le terrain pour un troisième film prometteur.