5/5 !
Synopsis
Chili, 1973. Le Général Pinochet s’empare du pouvoir par la force. Les opposants au coup d’Etat descendent dans la rue. Parmi les manifestants, un jeune couple, Daniel photographe et son ami Lena. Daniel est arrêté par la nouvelle police politique et est conduit dans un camp secret, caché dans un lieu reculé au sein d’une secte dirigée par un ancien nazi. Une prison dont personne n’est jamais sorti vivant. Pour retrouver son amant, Lena va faire le choix d’y rentrer : la Colonia Dignidad.
Critique
Une histoire d’amour harmonisée autour d’un fait historique, c’est le genre qui caractérise le Grand Ecran : Pearl Harbord et Titanic pour les plus connus. « Colonia » débarque sans prévenir et nous offre sur un plateau d’argent une oeuvre dénonciatrice de la Colonia Dignidad au Chili, une secte politique locale. Le film répond exactement à ces occasions cinématographiques qu’on attend sans même le savoir et qu’on admire lors de leur découverte. Souvent poignant, il y a beaucoup de passages compliqués dont des moments insoutenables, laissant parfois pensé à « La Rafle » avec Gad Elmaleh. C’est ainsi que « Colonia » va se regarder avec passion et admiration, mais sans amour, ni saveur. Tellement prenant et renversant que personne n’en sortira indemne. Emma Watson est le personnage central et se montre une nouvelle fois remarquable à tel point qu’on oublie être au cinéma. Malheureusement dominé par d’autres box-offices plus commerciaux, ce dernier long-métrage est une reconstitution historique qui prend magistralement aux tripes.
Bilan
Propre. Sincère. Exceptionnel.
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