3,5/5
Synopsis
Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d’une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Elle tient ainsi un réseau de cambriolages avec Alex et Money mais rien n’a pour le moment été suffisant afin de quitter Détroit. Leur dernière cible sera un aveugle rescapé de guerre vivant solitairement avec une certaine fortune. Mais cette victime va se révéler bien plus forte qu’ils ne l’imaginent.
Critique
Les films d’horreur et d’épouvante ont une place particulier au cinéma : Public limité mais précis, sorties échelonnées, ce genre fait parti des films minoritaires intéressants et parfois trop catalogués. L’erreur de départ de « Don’t breathe » est un problème de positionnement promotionnel relatif au thème du film qui n’est pas vraiment une oeuvre horrifique mais plutôt un thriller policier à fort suspens débordant sur un côté trash qui l’autorise à le qualifier d’épouvante. Classique sur ce type de scénario, les bases démarrent par un groupe de jeunes qui débordent les limites conventionnelles de notre société, malgré tout justifié par une morale échappatoire qui rend ces délinquants finalement excusables. « La Maison des ténèbres » est plutôt accès sur une traque humaine similaire à « Desierto » par exemple, seul le contexte change pour faire appel à nos instincts claustro-phobiques. Même si le concept est simpliste, l’imagination de l’écriture donne une finalité prenante dont certaines scènes répondent à d’incroyables instants cinématographiques. A titre d’exemple, le suspens atteint son paroxysme lors d’une scène de poursuite dans le noir complet entre les traqueurs et l’aveugle. A l’inverse, le final s’éparpille et les surprises deviennent lassantes en essayant de tenir sur une petite longueur.
Bilan
Petite production et léger budget, fort dommage car de « Don’t breathe » aurait pu être encore plus bileux.
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