3,5/5
Synopsis
Le récit interne de la fameuse évacuation des troupes alliées de Dunkerque en mai 1940.
Critique
« The Dark Night », « Le Prestige », « Inception », « Interstellar »… Christopher Nolan est connu pour son patrimoine cinématographique légendaire qui a souvent suscité de nombreux débats. « Dunkerque », promis comme un biopic de guerre ne déroge pas à la règle : Ça passe ou ça casse !
Il est bon de savoir que le scénario est divisé en trois cadres spatiaux : L’aviation, la jetée et les marins. Les histoires sont écrites dans des degrés temporels divergents dont la construction du récit va progressivement les amener à se confronter.
Contrairement à l’idée attendue du métrage, « Dunkerque » n’est pas un film d’histoire à grands booms et à grosses explosions… Avec un point de vue narratif exclusif aux combattants anglais, le biopic ne laisse aucune place à d’autres éléments qu’à la survie. Pas une seule entrevue de l’ennemi, le récit se concentre psychologiquement sur le temps.
Quand on étudie la filmographie de Christopher Nolan, cette tendance à déshumaniser le récit au profit d’un scénario construit lui a toujours réussi. S’agissant là d’un film de guerre, il est compliqué de se séparer du capital humain. Il y a alors une non cohérence entre la volonté visuelle et attractive du réalisateur et le thème diachronique du métrage.
Peu de dialogues, presque aucune femme, « Dunkerque » mise sur une épuration visuelle au rythme d’une bande-sonore sobre associée à un chronomètre permanent. Quelques erreurs, comme ces bâtiments modernes qui apparaissent non pas discrètement dans le décor de la plage dès le démarrage, mais peu importe, le plus désolant demeure ce décalage entre l’excitation du film et le résultat escompté.
Bilan
Une corrélation compliquée entre Christopher Nolan et le thème Guerre. Beau à voir, mais quelques lourdes lenteurs.
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