3/5
Synopsis
Malade, Maddy se doit de rester enfermée depuis toujours dans une maison stérilisée. Elle, qui n’ai jamais connu l’extérieur, n’aspire qu’à sortir de chez elle. Alors qu’elle échange activement par SMS avec son voisin, Olly, les deux adolescents nouent une relations très forte qui les pousse à braver le danger pour être ensemble… Même au risque de tout perdre.
Critique
Pour son premier film, Stella Meghie réadapte le roman de Nicola Yoon au cinéma avec « Everything Everything », une histoire d’amour entre deux adolescents qui tend à fortement rappeler une version cheap de « Nos Etoiles Contraires » et « Avant toi ».
Cette romance de jeunesse pose le constat d’un amour impossible avec un handicap maladif non malléable. Ce dernier va imposer une séparation entre les deux personnages pour maintenir une distance où une réflexion poussée sur notre monde est superficiellement abordée. En effet, quelle ironie que de voir absolument toutes les connexions humaines dissoutes au profit des nouvelles technologies et des réseaux sociaux.
Deux adolescents obligent, l’innocence se lie rapidement à l’insouciance. Dans une volonté de découvrir le monde et pour Maddy, de découvrir ne serait-ce que la mer, les routes, le monde extérieur, les amoureux sont prêt à braver tous les dangers, un danger qui ne se limite finalement qu’à la peur de l’extérieur…
Même si « Everything Everything » n’est qu’une amourette de vacances qui plaira certainement à toutes ces jeunes filles pré-adolescentes, le déroulé prend une autre tournure sur le prémisse de la fin. Cet événement bascule totalement la romance stéréotypée de départ et impose une démarcation singulière.
Malheureusement, il semblerait que le roman ne soit pas toujours fiable à l’adaptation cinématographique et cela expliquerait ce basculement clé balayé vers une fin expéditive et caricaturale plus qu’évidente. Une non-surprise qui découle sur une franche déception.
Bilan
Sympathique à voir, mais il est difficile de rivaliser en passant après « Nos Etoiles Contraires » et « Avant toi »…
0 commentaires