3/5
Synopsis
Frites ou salade ? Amis ou amants ? Droite ou gauche ? La vie est jalonnée de petites et grandes décisions à prendre. LE problème de Juliette est qu’elle est totalement incapable de se décider pour quoi que ce soit. Alors, même à 40 ans, elle demande encore à son père et à ses deux meilleurs amies de tout choisir pour elle. Lorsque sa vie amoureuse croise la route de Paul puis d’Etienne, aussi charmants et différents l’un que l’autre, forcément, le coeur de Juliette balance. Pour la première fois, personne ne pourra décider à sa place…
Critique
Eric Laveine revient un peu moins d’un an après « Retour chez ma mère », toujours aux côtés d’Alexandre Lamy et de Jérôme Commandeur dans « L’Embarras du Choix ».
Un début compliqué pour cette nouvelle comédie, la mise en place se dispense d’une fluidité pourtant indispensable avec des gags pas toujours drôles, des situations même gênantes et une grande partie vue dans la bande-annonce. Ce positionnement des bases n’est heureusement que temporaire d’une vingtaine de minutes, la comédie laissant vite place à la romance et aux surprises.
« Radin », « Supercondriaque », « Raid Dingue »… Telle est la spécialité de l’écriture de Dany Boon que de prendre une caractéristique pour l’extrapoler sur une personnalité. Le concept est excellemment repris au travers du personnage de Juliette qui souffre depuis sa naissance de la difficulté à prendre des choix. La présentation se veut bien évidement caricaturale mais elle est indispensable pour s’approprier son attachement par la suite.
Avant tout « comédie » mais surtout « romantique », « L’Embarras du Choix » est un film de copines à regarder entre copines dans une histoire aux allures d’un « Bridget Jones » à la française.
Ainsi, deux femmes, Joelle et Sonia, sont le premier soutien de Juliette renforçant la volonté féminine du métrage.
Aussi, Paul et Etienne laisse évidement la spectatrice admiratrice et perplexe quant au dilemme sentimental de Juliette… Arnaud Ducret est ainsi décliné en genre idéal, cuisinier, attentionné et autoritaire face à un Jamie Bamber sexy à l’accent British, banquier et prêt à tout pour la conquérir.
Un choix compliqué qui prend au cœur dans une comédie à fleur de peau qui n’échappe pas aux stéréotypes d’un « Happy-End » maîtrisé.
Bilan
Frais, léger, une comédie clichée à savourer entre filles.
0 commentaires