4/5
Synopsis
Notre famille de super-héros préférée est de retour ! Cette fois, c’est Bob qui doit mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne tout en s’occupant de Violette, Flèche et de bébé Jack-Jack. C’est une changement de rythme difficile pour la famille d’autant que personne ne mesure réellement l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier… Lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.
Critique
Quatorze ans après le premier numéro, The Walt Disney Company réussi un double coup de poing en ressuscitant « Les Indestructibles 2 ». En effet, le jeune public déjà conquis en 2004 a bien grandi mais étant un inconditionnel du film, il ne manquera pas d’aller le voir accompagné des plus jeunes générations, encore novice.
Alors que le cinéma américain nous bombarde de super-héros à tout va, « Les Indestructible 2 » rentre indirectement dans cette vaine tendancieuse. Non pas aussi excessif et mégalo que ces blockbusters présomptueux, mais en banalisant notre famille de super-héros dans un quotidien ordinaire, l’animation rivalise avec la franchise Marvel sur une cible que la production n’a pas encore su attraper : Les enfants.
Le métrage infantile se limite à un jeune public mais conscient que la génération de fans a évoluée avec son temps, le réalisateur a laissé quelques axes d’ouvertures plus mûres.
Dans un premier temps, alors que les parents sont en difficulté sociale, la maman Elastigirl choisit de prendre les rennes et d’aller travailler tandis que M. Indestructible restera à la maison pour s’occuper (sportivement…) des enfants. Cette mise en contexte inédite du papa moderne n’est autre que le fruit d’évolutions sociologiques diverses au sein de la famille occidentale.
Ce sont ensuite les adolescents, et particulièrement Violette, qui remplissent une grande part de l’affiche. Débuts des premiers amours, petit copain, rencard, sorties entre amis, à 17 ans, la jeune fille impose sa place dans la famille mais dur dur de découvrir la vie adulte quand on est une super-héroïne…
Enfin, l’aspect politico-judicaire et législatif dans le récit donne une corrélation fictive avec la réalité. En effet, les super-héros sont soumis à des règles, des lois comme tout le monde, ce qui finalement les banalise comme des citoyens lambdas malgré leur puissance.
Mise à jour oblige, « Les Indestructibles 2 » s’est aussi adapté dans l’intégration des nouvelles technologies, encore peu démocratiser il y a quatorze ans. Train électrique, jet privée, casque de réalité virtuelle, les fantaisies créatives poussent l’inventivité à surpasser la réalité notamment dans l’utilisation de ces nouveaux objets. On pense notamment au bolide d’Elastigril ou à la dérive perverse de l’utilisation des lunettes virtuelle dans le récit.
Outre les composantes de cette pépite grand public, quel plaisir de retrouver nos Indestructibles. Rares sont les suites aussi bien, voire meilleur, que le premier opus et pourtant là, l’animation est d’une telle finesse, d’une telle intelligence, d’un tel humour qu’il déboîte l’écran ! Impossible de ne pas aimer, avec cette empreinte au goût du jour dans le fond comme dans la forme, l’habile réalisation parvient à satisfaire les plus petits comme les plus grands !
Bilan
Vous les avez aimés ? Vous allez les adorer ! Et rassurez-vous… TOUS les personnages emblématiques sont là… Même Edna Mode !
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