4/5

Synopsis

Alors que Gru, totalement déprimé par sa mise à pied, tente de trouver une nouvelle voie, un mystérieux individu se présente pour l’informer du décès de son père. Dans la foulée, il lui annonce l’existence d’un frère jumeau prénommé Dru qui a exprimé le désir d’une rencontre.

Critique

Aujourd’hui véritable enseigne cinématographique significative de cette décennie, « Moi, Moche et Méchant 3 » signe un énième renouvellement encore plus savoureux que les précédents, pour les petits, comme pour les grands !

Chaque opus a désormais le droit à son méchant absolu et tout le monde le sait avant même de voir le film, Gru, sa famille et ses minions gagneront. Peu importe, la formule fonctionne toujours délicieusement autant.

Les codes de la saga étant déjà ancrés et les présentations n’étant plus nécessaires auprès du spectateur, la doctrine est désormais de combiner plusieurs histoires autour d’une essence commune.
C’est pourquoi le film démarre d’emblée avec Balthazar Bratt, le nouvel ennemi. La mise en place étant ainsi éjectée, l’histoire peut habillement se renouveler autour de nouvelles milices comme la révolte des minions ou la rencontre entre Gru et son frère jumeau.

Par ailleurs, cette accroche familiale et affective ouvre une sensibilité infantile pour les plus petits. Blanc ou noir, gentil ou méchant, l’essence de ce jeu d’échange de rôle entre jumeaux est d’intelligemment dissocier les couleurs des idées pré-conçues.

L’habile subtilité d’une animation comme « Moi, Moche et Méchant » est de parvenir à satisfaire les enfants tout en instituant une ouverture pour les adultes. Les captations prennent des degrés différents, ainsi les plus jeunes seront plus réceptifs à l’imagination tandis que les plus grands, eux, auront tendance à saisir l’aspect drôle et grotesque du film.

Bilan
7 ans déjà depuis la sortie du premier film et le renouvellement s’entreprend, la famille s’agrandit et on en redemande déjà… Bientôt un quatrième opus ?