3/5
Synopsis
Face à une menace aussi énigmatique qu’invincible, l’agent secret Amanda Waller réunit une bande de crapules de la pire espèce. Armés jusqu’aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s’embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu’au moment où ils comprennent qu’ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ?
Critique
La communication de « Suicide Squad » étant volontairement surfaite, une part de prétention surassurée du film estime que chaque spectateur n’ait pu échapper au phénomène. C’est exactement pourquoi le scénario rentre de suite dans le vif du sujet sans temps d’adaptation. La présentation des personnages est très bien faite et répond à ce que tout le monde attendait. Ces « méchants » sont la force de l’oeuvre et ça se voit ! Selon de nombreuses rumeurs, Harley Quinn prendrait toute la place… Pas du tout ! En effet, chaque personnage de la bande à le droit à sa présence et chacun à sa manière. Certe, notre docteur folle amoureuse du Joker arrive à marquer ses passages avec un humour débordant même si parfois raté, mais Deadshot interprété par Will Smith à une équité en terme de dialogue qui rivalise. Au fur et à mesure de l’avancé du long-métrage, une innocence est exploitée auprès des nos méchants, l’objectif étant de leur offrir une pathétique humanité malgré leur détention et leur passé. Ainsi, Deadshot donnerait sa vie sur un plateau pour sa fille, Harley Quinn est folle car aveuglément amoureuse du Docteur J, tandis qu’El Diablo est rongé par la culpabilité des conséquences de ses capacités. Autant de positionnements qui font devenir l’agent Amanda Waller jouée par Viola Davis la plus détestable malgré sa position. Presque charmeur voir étonnement sexy, la reprise du Joker by Jared Leto est magistralement effrayante mais sa présence fragmentée n’est nécessaire que pour la mise en place relative d’une suite. La fin est (encore une fois…) américanisée et, par conséquent, bien peu surprenante. Un manque d’originalité découlant sur une déception, voilà une vague qui telle un fléau frappe cette dernière génération de films surfant sur une politique marketing et commerciale intense prédominante sur l’imagination de l’écriture !
Bilan
Presque tout y est. Des personnages pointus, un décor apocalyptique, un prémisse alléchant, un Joker bandant… Seulement, l’intrigue frise le clonage…
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