5/5
Synopsis
Une relecture du mythe Tarzan. Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu’au jour où il est convié au Congo en tant qu’émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l’attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l’utiliser pour assouvir sa soif de vengeance…
Critique
En 98 ans, c’est la 46ème adaptation de filmographique de l’oeuvre littéraire d’Edgar Rice Burroughs. Tarzan élevé par une famille de singes dans la jungle, absolument tout le monde connait. David Yates revient avec le récit inédit d’un « Après Tarzan ». Certe, l’histoire est rapidement prévisible, la résultante attendue mais ce nouveau numéro reste un très bon film florissant de nos box-offices estivals. Le plan narratif est relativement classique : Un méchant, un ennemi, un beau héros sexy et sa belle charmante, le bon copain du héros, une quête, une crise, une vengeance et un affront. Malgré tout, raconté tel un conte pour adultes, ce schéma littéraire renouvelé fonctionne encore et toujours ! D’autant plus que le tout est orné de clichés de paysages magnifiques, encore plus prestigieux sur grand écran, et d’effets spéciaux époustouflants. Le son, les cris d’animaux, les bruits naturels et la bande originale sont magiques à tel point qu’ils développent en nous un sens corporel finalement mal exploité. L’intrigue se positionne sur des références historiques bien ciselées puis retravaillées quant à l’esclavage des noirs par les pays anglo-saxons et les péripéties renvoie à de nombreux films cultes à l’image de « Pirates des Caraïbes » ou de « Peter Pan ». La déconnexion est telle que le voyage est autant visuelle que temporelle. Des cascades, des chutes vertigineuses, des images à couper le souffle, des animaux exotiques, voilà l’histoire d’un homme et d’un environnement inconnu où la nature sait reprendre le contrôle de ses droits.
Bilan
Le cinéma parvient à revivre une oeuvre dépaysante au travers d’un environnement simple, honnête et naturel. Courez-y !
Superbe abalyse, merci