« The Last Girl – Celle qui a tous les dons » de Colm MacCarthy

4,5/5


Synopsis

Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui semblent avoir été infectés par un agent pathogène de type « zombie » Cependant, ces derniers demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus douée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.

Critique

Le genre Zombie fut ces dernières années, largement vu et revisité, des infectés les plus humains de « Je suis une légende », capables de stratégies et d’émotions, aux plus putréfiant et ridicules de « Land of the dead », tout en passant par les excellents « 28 jours plus tard » et « 28 mois plus tard » dans deux styles bien différents, du Mort-vivant, il y en a eu pour tous les gouts ! Quoiqu’il y ait eu plus de navets que de cerise sur le gâteau…

Colm McCarthy ne se démonte pas et s’essaye à l’exercice de style, quitte à faire du « World War Z », dont on peut bien dire que sans l’affiche de Brad Pitt, le film serait passé bien plus inaperçu, l’équilibre entre drame romancé et horror show étant raté. Le spectateur de l’un ou de l’autre des deux genres s’ennui, et n’est pas surpris par l’autre versant.

C’est précisément ce qui fait de « The last girl », une pépite sortie tout droit de la boite de Pandore. L’équilibre est parfait, l’œuvre s’ouvre sur bande sonore assourdissante, comme si le spectateur venait à la vie, on ne sait où l’on se trouve et pourquoi l’on s’y trouve. Il faut bien dire que le tenant du film est cet analogie constante sur l’éducation et l’apprentissage de la vie. Hommage donc à Cristobal Tapia de Veer qui a su de bout en bout mener le juste ton, parachevant la qualité de l’image et de l’intrigue, ouvrant sur une harmonie totale.

Les scènes catastrophiques où les hommes se font déborder par les Zombies sont d’une rare qualité, d’une violence sans pareille sans tomber dans le gore, on se trouve véritablement plongé dans le métrage. C’est sans parler des nombreux plans images qui tempèrent le film, et du réalisme globale d’une histoire qui tient la route.

Quoi de nouveau me direz-vous, la symbiose… Sans plus en dire, c’est elle qui renouvelle le genre qui semblait épuisé, et qui tient le fond comme la forme.

Bilan
Ainsi, dans la vie comme pour le ciné, il faut parfois avoir du mordant, avec « The Last Girl », McCarthy n’en manque pas ! Bonne dégustation.

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