4/5
Synopsis
Un famille plutôt particulière entre une grand-mère malade, un fils dans un sous-marin, la fille qui n’assume pas sa fille et un papa gymnaste sans vocation. Ne reste plus que la maman. Mais après un début d’un supposée ménopause… Le test est positif ! Nicole, 49 ans, est enceinte. Catastrophe ou bonne nouvelle ? La famille est sens dessus dessous !
Critique
Devenir maman à presque 50 ans, comment gérer la nouvelle ? Pour son premier film, Nadège Loiseau aborde la question en toute harmonie avec bonne humeur. Malgré des moments de lenteur, « Le Petit Locataire » prend des allures de comédie anglaise tel un soap à la « Bridget Jones » dont l’histoire cherche d’abord à faire rire dans une apparente légère avec une arrière réflexion plus profonde sur la maternité et l’unité familiale. Les personnages ont effectivement un esprit de cohésion de groupe qui leur permettent de se battre et de se démener à l’encontre de leur fragilité, une douce empathie qui les rends incroyablement attachants. D’autres problèmes sociétales sont par ailleurs abordés avec humour : Être papa au chômage, devenir maman monoparentale trop jeune ou encore être une grand-mère dont l’indépendance est remise dans les mains de ses enfants. Cette diversité de contextes offre une ouverture d’accès à tous types de public, ce pourquoi « Le Petit Locataire » est un film léger avec une grande sincérité sans aucune pointe de vulgarité. Un petit mot quant à Karin Viard, apercue dans « La Famille Bélier » et « Les Visiteurs : La Révolution », dont sa présence est un régal à ravir.
Bilan
Délicieusement malin, à déguster en famille !
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