3,5/5
Synopsis
En 1948, Jacques-Yves Cousteau et sa famille vivent au paradis dans une jolie maison aux abords de la mer Méditerranée. Mais Cousteau rêve d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert le monde des fonds marins. Désormais, il est prêt à tout sacrifier pour l’explorer.
Critique
« L’Odyssée » incarne ces rares films nationaux constitués d’une symbiose entre authenticité et charme à la française. Plus que du cinéma, c’est un spectacle oculaire qui dépasse l’idée du grand écran, notamment grâce à un ensemble de paysages aquatiques magnifiques laissant la perplexité se diviser entre émotion et admiration. Jérôme Salle a écrit un grand récit d’aventure à la mi-chemin d’une biographie intimiste de Cousteau. L’avancée du film creuse ainsi un fossé entre un homme capricieux avec une telle soif de découverte qu’il en perd la raison, et des séquences visuelles à couper le souffle : Les fonds marins tropicaux jonchés de lions de mer, un levée de soleil en Antarctique et un face à face avec une baleine, pour ne citer que quelques exemples. Tel un Jules Verne d’une autre époque, « L’Odyssée » retrace de grandes découvertes naturelles dont on ne parle trop peu. L’histoire de famille est un élément constituant du long-métrage plus qu’indispensable, puisqu’il maintient le fil conducteur central à l’image d’un biopic passionnel avec des sentiments, de la rivalité, des disputes, de l’amour et de la fraternité. Côté casting, le démarrage du film se positionne sur la relation du couple entre Monsieur et Madame Cousteau, interprétés par Lambert Wilson et Audrey Tautou; mais l’embarquement laisse rapidement la place à un duo père/fils entre Lambert Wilson et Pierre Niney explosant de scintilles autant par leur talent que leur charisme inné. Pour terminer, « L’Odyssée » se veut comme un message d’écologie et de protection animale, un sujet amené dans une finesse crescendo.
Bilan
« L’Odyssée » est une explosion visuelle sincère soutenue par une vraie cause. Renversant.
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