5/5 !
Synopsis
Issu d’une famille modeste, l’ambition et l’imagination de P.T Barnum le conduit à construire sa vie autour du spectacle qu’il crée de toutes pièces. En pleine naissance du show-business, l’attraction va peu à peu s’inscrire comme un phénomène de référence planétaire.
Critique
Annoncée pour les fêtes de fin d’année, la comédie musicale « The Greatest Shwoman » s’est faite désirer… Et elle a bien fait ! Un feu d’artifices émotionnel magistral qui signe le retour assumé du genre, après le succès sensationnel de « La La Land » l’année passé.
En s’attaquant à la réussite de l’ancêtre du cirque, le réalisateur explose les barrières conventionnelles du cinéma pour conter l’histoire du spectacle en faisant du spectacle. Ainsi, l’imagination et l’ambition de Barnum sont mise à profit dans un univers musical et esthétique. Véritable festival d’émotions, le métrage est évasif, rêveur, vend un monde où les vœux peuvent devenir réalité, le tout autour d’harmonisation chorégraphiques brillantes, de costumes éclatants et bien évidement, de chansons d’une qualité exceptionnelle.
Le spectacle peut plaire ou non, le principe découle ouvertement du freak-show. Peu fier de leur différence, des artistes hors-normes, comme une chanteuse barbue, des trapézistes ou un cavalier nain, vont se produire sur scène dans un bazar aux allures de music-hall. C’est n’est qu’ensuite que le divertissement fantaisiste va se structurer avec cet esprit manifeste et visible.
Alors qu’il s’agit d’une comédie musicale à part entière, « The Greatest Showman » est avant tout un splendide biopic sur la vie de Phineas Taylor Barnum, entrepreneurs de grands spectacles américains. Ultra-romancé certes, rien n’est pour autant laissé au hasard. Evidemment, une large place est agréé au développement de son commerce, de ses projets et de son intégration dans le monde prisé du show-business.
Pour autant, toutes les grosses étapes de sa vie y sont réinterprétés : La construction de sa famille, son commerce, sa tournée avec la chanteuse Jenny Lind, l’associé Phillip Carlyle, l’incendie de son théâtre et un final en beauté sur les origines du cirque itinérant !
Petit point d’accroche quant à la présence de Zac Efron. Même si l’acteur revient à ses prémisses une dizaine d’années après « High School Musical », c’est en terme d’acting que la mise en valeur pose rapidement une gêne. Oui, la chanson « This is me » avec Hugh Jackman a été récompensée, cependant, le comédien ne se dénote pas dans la scénarisation. Une mise en avant de la chanteuse Lettie Lutz ou de la trapéziste Anne Wheeler, à laquelle il se lie, aurait été plus légitime.
Quoi qu’il en soit, « The Greatest Showman » est un grand film, une explosion de sentiments, de bonheur et d’émotions, plein de positivité et d’amour que le cinéma décuple par milliers. Certains trouveront ça caricatural, purement américain, et alors ? Le film traduit ce que le cirque produit : De la magie et du rêve.
Bilan
« The Greatest Showman », le film dont tout le monde rêvait sans même le savoir.
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