2/5
Synopsis
Victoire, la cadette de la célèbre famille Bonhomme, est contrainte de retourner chez ses parents. Entre une maman explosive et un papa oppressant, elle se décide enfin à s’émanciper et de goûter aux déboires de l’alcool, du sexe et de sa voix. En effet, lorsqu’elle à rencontrer Banjo, un chanteur de café fan d’Elvis qu’elle choisit d’entraîner sa maman dans cette dérive au grand dam de son père et de son frère.
Critique
Une belle promotion, un synopsis promoteur, un casting chic… Et pourtant, « Vicky » est une déception. Les blagues sont souvent ratées, et d’autres passages frisent à tel point le ridicule que les moments en deviennent gênants. Heureusement, le long-métrage présente un aspect musical assez appréciable qui permet d’oublier les moments pacifiques très dominants. L’écriture est d’autant plus prétentieuse puisque Victoria joue finalement son propre rôle en tant que « fille de » et « sœur de » en essayant de trouver sa place dans la famille. Certains parleront d’une perle artistique car Victoria Bedos a pû y exposer son talent de chanteuse et de comédienne mais le récit reste égocentrique et mal en point. La bande-annonce était pourtant très prometteuse mais les rares moments savoureux du film y ont été condensés. Nous nous attendions à trouver une trentenaire rebelle en pleine crise d’adolescence, c’est finalement la reconversion d’une femme artiste à qui nous avons à faire.
Bilan
Je m’attendais à rire aux éclats avec un slogan pareil : « Il n’y a pas d’âge pour faire sa crise ». Que nenni..
0 commentaires