4/5
Synopsis
Octave Parango est chasseur de mannequins à Moscou. Hédoniste cynique, il mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques… jusqu’au jour où L’Idéal Paris, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique le contacte dans l’urgence. De là, lui est confié une mission de sept jours afin de trouver une nouvelle égérie russe et mineure, au côté de Valentine Winfel, la directrice visuelle antipathique de la marque.
Critique
Après « 99 Francs », Octave revient dans une nouvelle comédie noire dénonciatrice d’un engagement contre le système totalitaire des firmes multinationales. Parfois poussée au trash, l’écriture est soignée avec beaucoup de cynisme et, il faut le dire, de réalisme. Humour de temps à autre pervers, nous rions jaune, nous sommes gênés, au point de finir par culpabiliser de s’amuser de telles situations. Gaspard Proust interprète à merveille et avec condescendance le personnage d’Octave. Jonathan Lambert est une perle féminine que Frédéric Beigbeder qualifie de « Louis de Funès moderne », un personnage que nous regrettons de ne pas assez voir sur nos écrans. Enfin, Audrey Fleurot, toujours dans des rôles complètement déjantés, se maintient avec un sex-appeal imposant quelque soit les circonstances. Le long-métrage se conclut sur une magnifique morale qui nous laisse quelques instants bouche-bée quant à la réflexion entre l’argent et la simplicité, le pouvoir et l’amour.
Bilan
Déjà un deuxième film et Beigbeder impose son style : C’est ainsi qu’avec « L’idéal », il a su créer et confirmer sa propre marque de fabrique dans le milieu du cinéma français.
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