5/5 !

Coup de ❤

Synopsis

Hiver 1970 : M. Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, M. Hunham se doit de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ere aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable.

Critique

Initialement intitulé « The Holdovers », « Winter Break » est une surprise bienvenue parmi les films de Noël les plus incontournables. Modeste, et d’une simplicité appréciable, ce conte inattendu aux épices seventies nous ramène à l’essence même de la merveilleuse magie des fêtes de fin d’année.

Une plongée dans les années 70

Dès les premières images, « Winter Break » séduit par son esthétique rétro, égale aux films des années 70. A titre de comparaison, contrairement à la proposition racoleuse de Spielberg avec « The Fabelmans », ce film se distingue par son absence totale d’effets spéciaux, privilégiant plutôt les bons sentiments.

Les images et la pellicule quelque peu granuleuse du film sont empreintes de cette typicité seventies. Même le son et les micros, volontairement brouillés par moments, contribue au charme de « Winter Break ». Comme un cadeau qu’il s’est offert à lui-même, le réalisateur Alexander Payne à créer un film de Noël authentique, fidèle à ce qu’il aurait aimer découvrir dans les cinémas dans son enfance.

La magie de Noël

Le professeur antipathique, Paul Hunham, la cantinière Mary Lamb, éprouvée par la perte de sa famille, et Angus, un élève délaissé par ses parents pendant les fêtes, se retrouvent tous les trois coincés dans cette école. Malgré leur aversion personnelle pour Noël, ces trois individus se voient réunis malgré eux. Chacun portant en lui des raisons personnelles de mépriser cette période festive.

Cependant, malgré leur tristesse, ils s’efforcent d’apporter de la magie et un brin de bonheur dans la vie de l’autre. Une dynamique familiale naît entre ces trois personnages qui, à l’origine, étaient des étrangers l’un pour l’autre.

« Winter Break » réussit à insuffler la véritable magie de Noël en mettant en lumière l’importance de ne laisser personne à l’écart. Le film illustre admirablement comment chacun finit par prêter attention à son prochain, faisant émerger cette atmosphère féerique propre à la saison.

Un cocktail de rire et d’émotions

« Winter Break » tire profit d’une bienveillance absolue. En confrontant un adolescent à un homme proche de la retraite, le film montre comment chacun apporte quelque chose à l’autre. Ils partagent leurs difficultés et leurs espoirs tout en se lançant des piques amusantes. L’ensemble délivre un cocktail assuré de rires et d’émotions !

Trois personnages initialement tristes, froids voire hostiles, finissent par apprendre à se connaître. Nous découvrons alors qu’ils ne sont en réalité que de magnifiques personnalités attachantes.

Une pépite appelée à devenir culte

« Winter Break » déploie une attention minutieuse quant à créer une ambiance chaleureuse, rappelant l’euphorie de Noël. Les paysages en arrière-plan sont recouverts d’une neige blanche immaculée. Les musiques d’ambiance renvoient à l’atmosphère des années 70. Et l’ensemble n’est que beauté, chaleur et réconfort, insufflant le réel enthousiasme des fêtes de fin d’année. A savourer devant un chocolat chaud donc !

Ainsi, « Winter Break » s’inscrit incontestablement comme un film appelé à devenir culte, rejoignant la liste des Christmas Movies emblématiques tels que « Love Actually » ou « Maman, j’ai raté l’avion », gagnant en valeur au fil du temps. Malgré une sortie discrète, ce conte de Noël exaltant est destiné à devenir une référence incontournable ! À bon entendeur ! On vous aura prévenu !

[Bande-annonce – Winter Break]