2,5/5
Synopsis
Quel choc de voir un bébé arrivé du jour au lendemain à la maison ! Tim, 7 ans, ne voit pas d’un bon œil ce « Baby Boss » débarqué et découvre qu’il a en réalité affaire à un espion et que lui seul peut l’aider à accomplir sa mission ultra secrète…
Critique
Le réalisateur du dernier « Shrek » et de la série « Madagascar » revient avec « Baby Boss ». Une animation drôle qui se détache des conventions habituels de l’animation. Ça passe ou ça casse !
L’introduction du métrage s’avoue être maladroite. Tim et ses parents vivent une vie de famille parfaite jusqu’à ce qu’un bébé adulte débarque et divise la situation entre une évidente tromperie cernée par l’enfant et une naïveté gaga des adultes. Le spectateur se sent alors pris pour un idiot et à du mal à entrer dans un contexte de la « normalité » face au ridicule de la situation.
Cependant, il faut admettre qu’au fur et à mesure, le contexte finit par devenir lisse et nous emporter dans une rêverie sans limites. Puisque après tout, c’est ça « Baby Boss » : L’arrivée d’un petit frère extrapolé selon l’imagination enfantine Tim.
Ainsi, cette allégorie se distingue par un décalage entre rêve et réalité. Les péripéties sont soutenues par d’énormes ficelles permettant l’avancée de l’intrigue tout en exagération. Un combo frisant le pathétique mais demeurant naïvement drôle et irrésistible par sa bêtise.
« Baby Boss » plaira à coup sûr aux enfants et à certains plus grands mais le concept de traduire l’imagination d’un enfant dans une histoire concrète est d’une telle subjectivité qu’il en manifeste un problème d’accessibilité pour une partie des spectateurs. Avoir la tête sur les épaules n’est en effet pas une qualité pour savourer cette nouvelle animation.
Bilan
« Baby Boss » : Ça passe ou ça casse !
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