3/5
Synopsis
José Fernandez travaille à la police des frontières. Il se voit promue mais avant de profiter de son évolution professionnelle, il se voit confier un dernier réfugié à rapatrié. Sauf qu’il s’avère que ce n’est ni le bon gars, ni le bon pays…
Critique
Cette nouvelle comédie française innove en réitérant une recette des films « Le Boulet » et « Le Mac », une sorte de course poursuite remplie de péripéties. Les blagues de la première partie, c’est à dire avant la rencontre entre le policier et son détenu, sont relativement ratées provocant quelques bides et nous laissant en crainte pour la suite. Mais c’est finalement une jolie surprise qui s’écrit ! En effet, le duo Abittan – Sadoun fonctionne tellement bien que le personnage de Guy Berthier, incarné par Cyril Lecomte, au départ acolyte avec José Fernandez (Abittan), finit par être de trop. Une situation sûrement voulue compte-tenu de la vulgarité et de la lourdeur du personnage. Aussi, Marc Arnaud incarne le steward du premier vol. Même si il domine un très court passage, il est représenté dans une des meilleures scènes du film. Karzaoui, le sans-papier très cliché incarné par Medi Sadoun, finit par devenir très attachant ce qui rend savoureux la relation conflictuelle entre les deux personnages principaux. Une mise en scène déjà connue et exploitée dans d’autres comédies française comme « Eyjafjallajökull » avec Dany Boon et Valérie Bonneton, ou encore « Un Crime au Paradis » pour les plus anciens avec Jacques Villeret et Josiane Balasko. Les personnages s’aiment tellement qu’ils se détestent et finissent par jouer à un « chien et chat » adulte.
La comparaison avec « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » » étant inévitable, ce nouveau film n’arrive évidement pas à sa cheville mais De Chauveron s’est ouvertement créé un nouveau canal humoristique propre à lui inspiré des fondements du racisme français.
Bilan
Drôle et frais, « Débarquement immédiat » est une très bonne comédie française estival.
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